L'année universitaire est rythmée par des temps de formations :

  • La rentrée d'(in)formation à l'automne et manifestation(s) scientifique(s) organisée par les doctorant.e.s
  • Des séminaires d'accompagnement de la recherche organisés par des titulaires
  • L'atelier de la thèse en juin impulsé par le bureau du direction

Journée d'études : Témoinagne(s)  organisée par les doctorant.e.s

Comité d’organisation
Adolphe Badiel, Manon Beaucourt, Clara Boutet, Jiyu Choi, Clément Fontannaz, Irina Georgieva, Josselin Matont, Hervé Moritz, Mihaela-Gabriela Onet, Esra Tuncer, Laura Veri, Fofana Yacouba

Discutants
Marie Balas, Geremia Cometti, Emmanuel Droit, Marie Durand, Helena Prado, Jeanne Teboul

La première journée doctorale du LinCS, organisée par des doctorants et doctorantes, en lien avec des enseignant·e·s chercheurs·euses, a discuté le thème du témoignage(s), une thématique transversale à l’ensemble des sciences humaines et sociales et disciplines représentées dans le LinCS. Les échanges se sont principalement concentrés autour des questions de méthodologie, et d'épistémologie. Les communicants ont pu soulever et exposer les difficultés qu’ils pouvaient rencontrer sur leurs terrains respectifs. Opportunité de donner la parole aux jeunes chercheurs dans un cadre bienveillant, cet événement placé sous le signe de la pluridisciplinarité et de l’interdisciplinarité s’inscrit dans le projet de notre nouveau laboratoire : mettre en avant les travaux des doctorants et encourager le dialogue entre jeunes chercheurs et chercheurs confirmés. 

Le premier panel de la journée, intitulé « Démêler le vrai du faux : approche(s) de l’authenticité du témoignage », s’est centré sur la mise en tension de ce qui fait autorité, de ce qui fait foi, de ce qui est fidèle à, de la relation de conformité et de la vérification qui fondent le caractère authentique associé aux témoignages, à travers le travail de réflexivité et de croisement des sources. Laura Veri, doctorante en histoire, a ouvert ce panel en abordant l’utilisation d’archives écrites dans le cadre de sa recherche sur les réseaux politiques estoniens en exil pendant la Guerre froide. Elle a ainsi lancé les discussions sur la production, la réception et la transmission de récits personnels, et de ce fait de visions subjectives de l’histoire. Adolphe Badiel, doctorant en anthropologie, a quant à lui interrogé l’impératif de “promotion de soi” dans la culture néolibérale qui enferme l’individu et qui complique, voire rend caduque, le travail d’authentification des témoignages. La question de l’authenticité a de plus ouvert des discussions méthodologiques qui ont fait l’objet du second panel : « De “vous” à “moi” : formes et transmissions du témoignage ». Interroger ces formes éclaire ainsi la manière d’appréhender le classement, l’analyse et l’utilisation des témoignages dans nos recherches. Odile Planson, doctorante en histoire contemporaine a abordé les enjeux de l’usage de témoignages d'enseignantes dans la période post-réunification en Allemagne de l’Est. Elle a ainsi mis en valeur le caractère heuristique de l’analyse de témoignages dans le champ scolaire et la prise en compte de discours distincts du récit consensuel sur la réunification. Esra Tuncer, doctorante en sciences du langage a conclu le panel en interrogeant en proposant une discussion autour du statut du langage comme support de témoignage(s) à partir des difficultés rencontrées dans l’élaboration de questionnaires destinés à étudier l’évolution comparée des langues azerbaïdjanaise et turque. 

Les discussions collectives ont finalement permis d’esquisser une ligne de partage disciplinaire entre l’utilisation de sources produites par d’autres et la production de sources par le chercheur lui-même. Le témoignage apparaît en effet comme l’objet d’une rencontre entre la source et le chercheur, avec et selon sa méthodologie. Outre la richesse théorique de ces échanges, cette journée a permis aux doctorants présents de confronter leurs rapports à leurs terrains de recherche et les difficultés rencontrées dans l’élaboration de leur thèse.

Séminaires à destination des doctorant.e.s

Organisé par Aurélie Névot

 

L’idée est de porter à la discussion des sujets très divers (un livre, un chapitre de thèse ou de mémoire de Master, un projet de recherche, un concept, un article en cours de rédaction, etc.), de préparer ensemble un oral, de faire librement part de questionnements sur ses activités de recherche.

Aurélie Névot tente de guider l’intervenant(e) qui bénéficie par ailleurs pleinement des réflexions des autres étudiant(e)s présent(e)s. L’interaction prime.

Tous/toutes les étudiant(e)s sont convié(e)s, du Master au Doctorat, quelles que soient les disciplines concernées.

 

Atelier de la thèse

Inscription via Amethis, destinées aux doctorants du LinCS

Ces ateliers visent à permettre aux doctorant.e.s  de présenter, à des stades différenciés de leur réflexion, leur travail de thèse en bénéficiant des retours constructifs des membres du laboratoire. Ils prendront la forme d’un ou deux ateliers par an, où les doctorant.e.s en fin de première année de thèse et/ou en fin de thèse avec une date de soutenance prévue à moins d’un an) seront invité.e.s à venir présenter leurs travaux. L’objectif de ces ateliers est de soutenir les doctorant.e.s dans deux moments charnières, la fin de la première année de thèse – avant, jusqu’à présent la mise en place des CST -, et la fin de thèse, en complément des soutiens et dispositifs existants. Il ne s’agit en aucun cas de se substituer aux directeurs et directrices de thèse, mais de permettre aux doctorant.e.s d’avoir un regard extérieur et collectif sur leur travail, dans un cadre bienveillant et collégial, permettant de resserrer les liens au sein du laboratoire et de favoriser les synergies entre les thématiques phares (Incarner, Dévier, Altériser) du LinCS. Tous les doctorant.e.s, y compris celles et ceux qui n’y présenteront pas directement leur travail, pourront bien entendu assister aux ateliers, ouverts à tous les membres du laboratoire.

Pour 2022-2023, l’équipe organisatrice sera composée de Leuret Léopoldine (doctorante), Hanane Karimi (MCF) Cristina Oddone (ATER et docteure), Anaik Pian (Professeure et directrice adjointe du LinCS).

Supports attendus pour les communiquant.e.s du LinCS :

  • Pour les doctorant.e.s, en première année de thèse, le texte de 30 000 signes maximum, pourra porter au choix sur des enjeux méthodologiques, un débat historiographique, des questionnements liés à la problématisation de l’objet ; il pourra également se centrer sur les difficultés rencontrées, des pistes d’analyse.
  • Pour les doctorants en fin de thèse, le texte de 50 000 signes maximum portera de manière privilégiée sur l’introduction ou la conclusion de la thèse, ou encore sur un chapitre d’analyse, que les intéressé.e.s souhaitent « tester » ou discuter.

Document à retourner : ateliers-these-lincs[at]misha.fr